Wednesday, March 10, 2010

L'Espagne pleureuse

ojollorando-240 Un psychiatre, un sociologue, un communicateur en recherche des idées pour son tesina devrait prêter une attention à tout ce qu'ils nous offrent les journaux télévisés et les autres de renseignements, n'importe lequel qui est la chaîne, en partant du principe dont c'est le milieu majoritaire que les Espagnols ont pour apprendre ce qui succède dans le monde. Je leur recommande d'observer les visages, les tons de voix et la rédaction des nouvelles ainsi que la réitération de certains ad nauseam. Le visage déprimé est cherché, le personnage qui regarde perdu à la chambre, au drame. Contre plus déprimé le personnage, intéresse plus le jeune informateur.

Le sérieux excessif et habituel de certains, il invite au rire parfois et encoje le coeur dans les autres. Le ton a l'habitude d'être apocalyptique parce qu'il se croit que c'est la meilleure manière de fidéliser le spectateur, d'éviter le zapping. “Observez bien ce qui a succédé à ce citadin …” le plus probable consiste en ce qu'il s'agit de l'expulsion d'un logement propre ou occupé, d'une hutte misérable. Les gens sont au chômage. Les visages les plus angoissés sont cherchés. “Je ne sais pas ce que nous allons faire … je suis donné … je n'ai pas d'arrêt …”

Cent idées m'assaillent. Pourquoi ne vois-je pas ce désespoir dans le visage, dans le regard des milliers d'immigrants qui marchent sans direction par nos rues ? Je pense que leur succède le même que mais, de plus, allende de la mer ils ont la famille qui dépend d'eux pour survivre envers les Espagnols. Ils sont exemplaires. Ils ne se rebellent pas, ne crient pas, n'arrêtent pas de sourire bien qu'il soit amèrement, ne regardent pas comme les Espagnols que ce sont des lévriers battus.

Où est le courage des enfants et de petits-fils de ceux qui se sont jetés à l'exil volontaire ? Nous voyons un reportage de TVE en montrant ces trains des migrations intérieures et extérieures de l'Espagne de la dictature. Des valises avec cordes, miche de pain, omelette et botte de vin, des trains de troisième qui plantaient ses bois au corps. “Le sévillan” parcourait les mille kilomètres qui séparent la capitale sévillane de Barcelone … : à 15 heures! Imaginez-vous ceux qui allaient jusqu'à l'Allemagne. Le contraste entre les Espagnols d'âge moyen et les étrangers d'années pareilles qui sont venus à cultiver un avenir à notre pays est notoire.

Si j'étais le jeune espagnol dans un arrêt, je partirais pour tout pays où il pouvait apprendre des langues en même temps que je s'en tirais avec toute espèce de travaux élémentaires : garder des enfants, apprendre l'espagnol, aider dans un commerce familier, faire des cours de mathématiques ou vendre dans la rue, T-shirts, les plats précuisinés, les livres, ce qui m'est de se résigner moins et de regretter ma mauvaise chance. Je me rappelle deux garçons espagnols qui, sans argent à Istanbul, ont acquis un guide de la ville en espagnol et ils se sont plantés dans la porte d'un hôtel de luxe. Les parcours et ses monuments étaient étudiés et tout de suite, quand ils écoutaient parler un groupe espagnol qui sortait de l'établissement. ils s'offraient “comme les guides qui parlaient bien castillan”. Ils m'ont apporté cette histoire à la rédaction “Des Aventuriers”. La nécessité est la mère de toutes les inventions.

No comments:

Post a Comment